La réalisation de la maquette d’un projet de fin d’études en design d’espace, représente la matérialisation d’un long processus de recherche et de réflexion que l’étudiant a mené à bien en mobilisant toutes les connaissance que sa formation lui a apportées. Mais la construction de la maquette ne représente pas pour autant un arrêt définitif sur la conception du projet ; bien au contraire, elle peut révéler un certain nombre d’éléments auxquels le « constructeur/designer » n’avait pas probablement pensé, ou tout simplement elle peut contribuer à confirmer la pertinence des choix opérés tout au long de la conception du lieu. Cependant, les propriétés d’une maquette vont bien au-delà, tout simplement parce qu’elle rend visibles quelques aspects du projet que l’on aurait eu tendance à considérer difficiles à réaliser ou franchement utopiques. Cet exercice qui est bel et bien un exercice de création d’espace, avec toutes les contraintes que le terme exige, a sa part de fascination à deux niveaux : d’abord, face au spectateur, il s’agit de mobiliser une sorte de délectation face à l’observation des détails d’une réalité à échelle réduite ; ensuite, concernant le « constructeur » il est question d’un véritable défi pour trouver des solutions pour rendre compte de ce qui jusqu’alors, n’était qu’une idée.