Les images que nous présentons ici sont le résultat d’un exercice en expression plastique auquel ont participé les étudiants de 1ère année de la section de communication visuelle. L’intérêt sur ces images est double : d’un côté, elles sont séduisantes par leurs propriétés plastiques, et d’autre côté, elles sont énigmatiques d’une certaine façon, étant donné qu’elles comportent, par définition, une partie insaisissable, voire mystérieuses, sur leurs référents convoqués. En effet, si l’invisible ne se voit pas, il faut à peine quelques détails pour déclencher un potentiel évocateur sans limites, toujours prêt à prendre en charge n’importe quel simulacre, et même n’importe quel fantasme. Ce rendu photographique qui fait partie d’un projet plus vaste, a été l’occasion pour les étudiants de constater la dimension floue des frontières entre le vide, le rien, l’intangible, l’éphémère, la dématérialisation, et autres concepts à l’oeuvre lorsque apparemment il n’y a rien à voir.