Nous revenons sur les réalisations du premier workshop auquel ont participé les classes de mise à niveau. Dans un premier temps, il a été question d’un long travail de recherche sur les possibilités du papier, ainsi que de ses propriétés lorsqu’il est utilisé dans la création de structures modulaires à partir d’un procédé de pliage. Ensuite, après avoir fait face à des problématiques de composition, de réalisation, ainsi que de travail en groupe, les étudiants ont finalisé leur projet et ont présenté leur réalisations à des enseignants et des étudiants de classes de spécialisation. Un dernier moment a été consacré à l’exploration photographique des structures modulaires avec des simples procédés d’éclairage qui suscitent des scénarios d’application très souvent liés à l’architecture et à des objets articulés et construits, ce sont ces images que nous présentons aujourd’hui. Il faut savoir que la plupart des structures n’ont d’autre système d’accrochage si ce n’est que le pliage lui-même. Pour des étudiants en mise à niveau en arts appliqués qui ont commencé leur formation depuis à peine deux mois, et qui se lancent dans la recherche et la production autour du design fondamental, nous pouvons considérer que le résultat est plutôt satisfaisant. Chaque projet est très différent ainsi que la portée des problématiques que chaque projet a déclenchées ; cela fait que les étudiants se sont confrontés de façon très concrète à la conceptualisation des éléments tels que la composition, la densité, le volume, la dimension graphique, la dimension esthétique, la mise en espace, la mise en valeur lors d’une présentation, etc., du projet qui les a occupés pendant une semaine. Ce corpus d’images reste ouvert à d’autres utilisations, et sera certainement réactivé sur d’autres déclinaisons dans des contextes plus spécifiques, que l’on envisage déjà notamment en communication visuelle pour la création d’affiches en lien avec la théorie de reconnaissance de formes, autrement dit, la théorie de la gestalt.