Lundi 23 janvier, les étudiants de communication visuelle se sont rendus au Fort du Bruissin à Francheville pour y découvrir le travail de jeunes artistes sud américains dans le cadre de l’exposition « Coup d’éclat » organisée en résonance à la Biennale d’Art Contemporain de Lyon. Cette visite vient prolonger un premier travail effectué par les étudiants en novembre dernier à la Sucrière. La visite de ce lundi a permis au groupe d’étudiants de voir comment ces jeunes artistes ont traité différents thèmes forts comme l’exil ou la frontière avec des œuvres de Marcela Armas (Resistencia, qui matérialise la frontière entre les Etats Unis et le Mexique par une résistance incandescente tendue dans une salle obscure), ou encore Les joyaux de la Couronne de Carlos Garaicoa dont la mise en scène rappelle la présentation de bijoux royaux. Garaicoa présente en effet des miniatures en argent de divers lieux qui, dans le monde, incarnent l’idée de répression et de torture : Guantanamo, le siège de la Stasi, le Pentagone, etc. Le cheminement dans le fort a été aussi l’occasion d’appréhender physiquement l’installation de Juliana Iriart, Como polvo de ladrillo. Cette artiste argentine a en effet tracé au sol lors du vernissage de l’exposition des lignes parallèles réalisées en poudre de brique que les pas des visiteurs ont répandu dans l’espace d’exposition, et au delà. La visite s’achèva par une video très forte de Lorena Zilleruelo, Pasos, qui narre de manière intimiste le récit d’une jeune femme, Ema, contaminée par le virus du sida qui raconte son histoire et son quotidien avec la maladie. Cette visite a permis aux étudiants de découvrir des représentants de la scène contemporaine sud-américaine, mais aussi de découvrir un lieu d’exposition particulièrement intéressant. (Hey! Petit rappel à nos fidèles lecteurs, celui-ci est le billet numéro 100 de notre blog, ça s’arrose!)