L’anamorphose se révèle comme le résultat d’une accumulation d’évènements aléatoires. Le vocabulaire du peintre américain Edward Hopper est évoqué par deux moyens : d’un côté les vitrines comme élément thématique récurrent, et d’autre côté les jeux chromatiques et le contraste ombre / lumière comme procédé spécifique. Dans cet exercice les étudiants ont repris cette façon de faire en mettant en scène des images énigmatiques qui semblent être le produit du hasard : des acteurs humains évoluent devant des vitrines avec lesquelles s’établit un dialogue entre ces acteurs animés et les éléments non animés à l’intérieur de la vitrine. Le résultat déclenche des récits improbables dont le pouvoir évocateur fait quelques clins d’oeil à René Magritte dans un théâtre de l’absurde qui nécessite du contexte urbain pour pouvoir se produire.