La prolifération des formes

L’inattendu a fait irruption à Presqu’île lorsque les étudiants de 1ère année en design d’espace ont installé leur travaux finalisés en expression plastique dans des lieux préalablement conçus en rapport à leur démarche créative. Le travail proposé étant en rapport avec le lieu d’exhibition, le résultat a été, pour la plupart des cas, assez réussi puisque sa mise en valeur avait été envisagée en amont. A l’origine de ce travail il y a eu un certain nombre de contraintes matérielles à respecter, à savoir, créer un assemblage de volumes avec des matières distinctes pour aller vers la mise en place d’un principe de prolifération et d’accumulation de formes, l’organisation de ces formes devrait également reposer sur un principe d’équilibre. Le résultat de cet exercice a été l’envahissement des locaux de l’école par des OPNI (objets plastiques non identifiables – ndlr –) qui se sont installés presque de façon autonome pendant quelques jours dans l’environnement visuel de l’école, créant ainsi un effet de présence qui a fait la joie des tous les usages des lieux, dès l’accueil, jusqu’aux salles de cours, sans oublier, évidemment, les toilettes.