La ville dessinée : mémoires, espaces, séquences

Voici les images du dernier workshop de l’année qui a mobilisé les classes de Mise A Niveau Arts Appliqués. Comme son titre l’indique, nous avons basé ce travail d’une semaine sur le dessin comme outil de représentation, de compréhension et d’analyse du réel. L’objet à dessiner est la ville dont nous avons décidé de restreindre nos parcours à deux quartiers avec des identités architecturales et historiques différentes, voire opposées: le quartier de la Croix-Rousse et le quartier de Confluence. Dans un premier temps, nous nous sommes baladés avec les étudiants dans ces deux quartiers à la recherche des particularités qui définissent ces deux contextes urbains, pour réaliser des dessins et croquis sur place. Une fois dans les ateliers et organisés en équipes de trois étudiants, l’ensemble des dessins a été l’objet d’un regard objectif afin de les classer selon leurs qualités graphiques et plastiques. L’équipe enseignante qui a accompagné ce workshop était composée d’Emmélie Adilon (plasticienne) et Franck Bonnefoy (plasticien); parmi les enjeux majeurs de ce travail, il faut signaler que, au-delà de ses qualités plastiques et graphiques, nous nous sommes focalisés sur le dessin surtout pour sa vocation de restitution du réel, par définition fragmentaire, imparfaite. Cela nous a semblé le plus adapté au projet global de ce travail qui envisage le milieu urbain, sous sa forme dessinée, à partir d’un ensemble de mémoires, espaces et séquences.