Les fleurs de mai

Inspiré du travail publié dans l’ouvrage L’herbier : Plantes sauvages des villes d’Emilie Vast (Ed. Memo, 2011), ce rendu est le résultat d’un long parcours. Dans un premier temps les étudiants se sont rendus au parc de la Tête d’Or pour dessiner les variétés cultivées dans les serres. Après une journée de travail de dessin d’observation, la suite a été de définir la fleur, la feuille et la graine avec des dessins différents, selon les variétés traitées. Un regard analytique est ainsi mis en place avec un objectif double : synthétiser les formes végétales tout en gardant leur dimension esthétique naturelle. Les planches sont constituées en deux parties : à droite un dessin en noir combiné avec une couleur supplémentaire qui définit la plante, à gauche les éléments sont dissociés et composés en papier découpé avec les mêmes restrictions chromatiques. Les deux dessins flottent dans le vide totalement décontextualisés de leur environnement naturel. L’ensemble propose un dialogue entre deux images : dessin organique à droite et découpe synthétique à gauche. Une touche typographique est rajoutée également en papier découpé pour donner l’appellation scientifique de la variété en question. Il s’agit d’un exercice en expression plastique mais qui entre en résonance avec le design graphique. C’est surtout un objet poétique à usage pratique.